Prière

Dieu éternel et tout-puissant, Tu as donné au bienheureux Vladimir, prêtre et martyr, la force de confesser la présence vivante de ton amour même au milieu de la persécution; accorde-nous, par son intercession et par son exemple, la grâce de persévérer en ton service, dans la communion de la foi apostolique. Par Jésus Christ, Notre Seigneur. Amen.
Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père…

pour obtenir des grâces par l’intercession du bienheureux Vladimir Ghika

Seigneur Jésus Christ, Grand Prêtre éternel, regarde avec bienveillance le peuple roumain du sein duquel Tu as choisi Vladimir Ghika. Fais que son exemple de foi et d'amour brille toujours davantage parmi nous et accorde-nous par les mérites de son martyr la grâce… (la nommer ici), qu'il soit élevé à l'honneur des autels, pour Ta gloire, Toi qui vis et règnes, pour les siècles des siècles. Amen
Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père…

ou:

Seigneur Jésus Christ, Grand Prêtre éternel, Tu as envoyé Tes apôtres et disciples dans le monde entier pour porter à tous les hommes la bonne nouvelle de Ton amour.
A la veille de Ton suprême sacrifice pour le salut du monde, à la dernière cène, Tu as prié le Père pour que Ton Eglise soit rassemblée dans l’unité.

Regarde avec bienveillance le peuple roumain du sein duquel Tu as choisi Vladimir Ghika, âme noble tant par vocation que de naissance. En véritable apôtre il T’a rendu témoignage sur tous les méridiens de la terre, allant jusqu’à marquer du sceau du martyre sa foi en Toi.
Fait que son exemple de foi et d’amour brille toujours davantage parmi nous. Durant sa vie terrestre il accomplissait, grâce à Toi, des actes de bienfaisance extraordinaires tandis que par charisme, il vivait harmonieusement les valeurs spirituelles de l’Orient et de l’Occident.

Accorde-nous maintenant par les mérites de son martyre la grâce… (la nommer ici), qu’il soit élevé à l’honneur des autels et que son intercession obtienne, l’unité de tous les chrétiens, pour Ta gloire, Toi qui vis et règnes, avec le Père, dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Notre Père…, Je vous salue Marie…, Gloire au Père…


Les personnes qui recevraient des grâces attribuées à Mgr. V. Ghika
sont invitées à les faire connaître à :

Arhiepiscopia Romano-Catolica
Str. General Henri Berthelot Nr 19
010164 Bucarest
Roumanie
Tél: +40 21 2015400



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Prières composée par Mgr Vladimir Ghika
(Entretiens Spirituels, Beauchesne, Paris 1961, 185-198)

PRIÈRE À DIRE AVANT LES CONSULTATION DANS UN DISPENSAIRE

      Seigneur, tantôt nous allons voir venir à nous de pauvres gens qui souffrent et qui nous demandent de les soulager. Faites que nos soins, nos secours et nos prières puissent supprimer ou rendre plus supportables ces souffrances, afin que l'on bénisse Votre nom à travers nous. - Que nous voyions s'opérer la guérison partout où elle peut être obtenue pour le plus grand bien de leur âme et le meilleur emploi de leur vie. Sinon, que tout au moins leur part de douleur soit réduite à la stricte mesure de ce que Vous jugez bon pour leur bonheur éternel; et si, de ce côté, il venait à manquer quelque chose, prenez-le plutôt, pour en disposer en leur faveur, dans nos peines à nous, et dans les mérites que nous pouvons acquérir auprès de Vous.
      Seigneur, apprenez-nous à Vous connaître par la pitié, à Vous servir par le dévouement fraternel, à Vous imiter par le sacrifice.
      Et que l'épreuve à laquelle Vous soumettez notre bonne volonté, en nous instituant représentants responsables de Votre Providence devant ces malheureux qui, suivant votre parole, tiennent Votre place, que cette épreuve tourne à notre commun honneur pour notre commun bonheur dans le ciel.
      Ainsi soit-il.

      (Prière composée pour le Dispensaire de Bucarest.)



PRIÈRE POUR LE BON USAGE DES SOUFFRANCES

      Seigneur, je souffre; voici mes souffrances, prenez-les; je vous les donne.
      Vous qui ne refusez rien de nous, acceptez ceci.
      Vous qui, plus que tout autre avez souffert, vous savez ce que je vous offre.
      Seigneur, je souffre; voici mes souffrances, prenez-les.
      Je vous les donne, je vous les donne, je vous les donne afin que, devenues Vôtres, elles puissent servir à expier les fautes de ceux que j'aime ou qui m'ont fait du bien, me faire mieux pardonner les miennes et me rapprocher de Vous. Faites-en du bonheur, et pour nous tous et sur la terre comme au ciel.
      Seigneur, les heures de souffrances tiennent beaucoup de place dans ma vie. C'est peut-être ce dont je suis le plus riche; ce n'est donc pas une petite part de moi-même que je vous offre. - Vous le savez et, si je vous le dis, c'est pour me rassurer moi-même en ce moment; car si j'ai presque pitié de moi en vous le répétant, quelle doit être, mon Dieu, Votre pitié pour moi, ô Vous qui m'aimez plus que je ne Vous aime.
      Seigneur, je peux souffrir plus longtemps que je ne puis, des lèvres ou du cour, vous prier. Or voici que mes souffrances elles-mêmes prient toutes seules depuis que je vous les ai données; elles prieront ainsi plus longtemps que mes prières. - Et, plus elles me tourmenteront, plus fort elles sauront vous prier.
      Seigneur, jadis mes souffrances m'éloignaient souvent de Vous, parce qu'elles s'attachaient trop à mon âme et me ramenaient sans cesse à moi-même. Mais voici qu'elles ne sont plus à moi seul et qu'en elles je ne veux plus penser à moi-même; je vous les ai données; maintenant elles sont à Vous, à Vous à jamais. Tenez-les étroitement serrées sur Votre Cour et puisqu'elles ne veulent pas me quitter je m'y trouverai aussi malgré elles, avec elles, jusqu'au jour où par votre Votre bonté, je me trouverai sans elles, au Ciel, près de ce Coeur.
      Amen.


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      Seigneur, faites que mes prières et mes souffrances bénissent tous ceux pour qui je dois intercéder dans ce monde et dans l'autre.

      (Prière composée pour un jeune incurable.)


PRIÈRE À DIRE PAR DES ENFANTS MALADES DANS UN HOSPICE

      Notre Père, que nos Anges voient tout le temps, qui voyez tout et que nous savons tout près de nous, même sans Vous voir, comme nous savons notre maman près de nous dans une chambre obscure, - la Soeur nous l'a dit: Vous écoutez plus que tous les autres les petits enfants qui vous prient et si ce sont des petits enfants malades. Vous les écoutez encore davantage. Car Vous nous aimez parce que nous sommes Vos enfants, nous tous; - et il n'y a pas pour Vous comme pour nous plusieurs familles qui ne se connaissent pas; - Vous avez pitié de nous; et Vous tenez compte de ce que nous souffrons, - parce que nous n'avons pas eu le temps ni l'envie d'être très méchants - et qu'alors, si nous souffrons, ce n'est pas pour que nous soyons punis, mais pour que tout ce que nous souffrons puisse servir à rendre bons ceux qui sont méchants, meilleurs ceux qui sont bons et heureux ceux qui sont malheureux. - Et quand nous Vous offrons notre mal - celui qui nous fait crier et pleurer - ou même seulement notre peine - celle qui fait que nos plus beaux joujoux ne nous plaisent plus, - quand nous Vous donnons tout cela pour que Vous le mettiez avec ce qu'a souffert notre bon Jésus, en Vous priant de faire comme si c'était tout à fait à lui, - Vous le gardez dans Votre Coeur pour nous bénir et Vous en faites un trésor dont Vous savez tirer sans que cela puisse finir, beaucoup de bonnes choses pour nous et pour tous les autres. - La Soeur nous l'a dit et nous le croyons, parce que Vous êtes notre Père, qu'un père n'aime pas à voir souffrir pour rien ses petits enfants et qu'il sait aussi faire beaucoup de belles choses avec n'importe quoi (ça, c'est la vraie vérité - nous l'avons vu chez nous à la maison ...
      Papa nous a même fabriqué un chemin de fer avec des petits bouts de boite que nous voulions jeter aux ordures).



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      Écoutez donc, mon Dieu, la prière de vos petits enfants malades, réunis dans cet hospice.
      Et ce que nous vous demanderons d'abord sera pour les autres autant que pour nous.
      Vous aimez que l'on prie pour les autres; cela Vous fait plaisir de voir que nous nous aimons entre nous, que nous ne pensons pas seulement à nous-mêmes, que nous voulons être tous ensemble avec Vous et que rien, pas même d'avoir très mal, ne peut nous empêcher d'avoir le coeur avec eux et avec Vous.



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      Nous Vous demandons d'abord de faire que tous les malades qui sont à cet hôpital soient un jour heureux au ciel à côté de Vous.
      Nous Vous demandons de permettre qu'ils soient, pour l'amour de Vous, patients quand ils ont très mal, résignés quand rien ne leur fait du bien, toujours contents de Vous savoir auprès d'eux, - et bien sûrs que leur Père de là-haut ne les abandonnera jamais. - Et tout ce qu'ils ont pu faire de méchant jusqu'à présent, qu'ils Vous en demandent bien pardon avant qu'ils ne meurent, parce qu'après c'est trop tard.
      Nous Vous demandons de ne rien laisser perdre de tout ce qu'ils peuvent mériter comme récompense devant Vous, sur la terre comme au Ciel, en souffrant leur mal comme Vous voulez que nous le souffrions.
      Nous Vous demandons de guérir de leur mal tous ceux qui peuvent être guéris, surtout si, alors, pour eux-mêmes et pour les autres, ils doivent être meilleurs dans le fond de leur coeur.
      Nous vous demandons d'avoir souci des familles qu'ils ont quittées et qui sont si tristes. N'oubliez pas celles où l'on est tourmente parce qu'ils sons partis, eux, qui donnaient à manger à tous, et faisaient marcher toute la maison. Mais souvenez-Vous surtout de nos petits frères, les enfants de ces Messieurs qui restent là, toujours au lit, à tant souffrir dans cet hôpital et que nous voyons pleurer en cachette, au lieu d'être gais, quand on leur amène leurs bébés, le dimanche et le jeudi à quatre heures (... Et les petits pleurent aussi alors ...).
      Nous vous prions encore et encore, pour nos petits frères restés tout à fait seuls, les enfants de ceux qui meurent dans cet hôpital. Ayez pitié de ceux qui n'ont plus à dire papa ou maman. Souvenez-vous de la maison vide et de la place qu'on ne met plus à table.
      Nous Vous rappelons de tout notre coeur, au nom des peines que nous Vous offrons, les âmes de tous ceux qui sont morts dans cet hôpital, et surtout les âmes de ceux qui n'ont personne pour se souvenir d'eux.
      Notre Père qui êtes aux Cieux, écoutez Vos petits enfants malades. Ils ne Vous demandent que des choses bonnes et saintes et sont très sûrs que Vous ne leur direz pas: «non».



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      Vos petits enfants Vous ont donné tout ce qu'ils ont dans le coeur - et leur mal et leur chagrin. Écoutez-les comme si c'était Votre enfant Jésus lui-même qui Vous parle. Est-ce que ce n'est pas vrai que vous l'avez fait notre frère? et puis Il a voulu tant souffrir pour tout le monde quand Il est devenu grand! nous voulons Lui ressembler en tout, même en cela.
      Écoutez, mon Dieu, Vos petits enfants qui souffrent, qui ne peuvent pas dormir et qui n'ont plus leur Maman à côté d'eux. Leur prière, ils la remettent à la bonne Vierge qui est la Maman de tout le monde comme de l'enfant Jésus. Elle vous redira ceci bien mieux que nous. - Et elle y ajoutera quelque chose.
      Ainsi soit-il.

      (Prière composée pour la baraque des enfants à l'hospice des tuberculeux de Rome.)



EN FAMILLE

MATTH. ch. v, 45.
«Ut sitis filii Patris vestri qui «in coelis est ...»
«Afin que vous soyez vraiment «les fils de votre Père qui est «aux cieux ...»

      (Dans l'Esprit d'un Testament, qui, au prix du sang, pour une vie nouvelle et pour la Vie Éternelle, nous a rendit un Père au Ciel, et légué des frères sur la terre.)


      Après avoir regardé le Ciel
      et dit un Pater
      Ayant Dieu dans le coeur
      regardez la terre
      et dans le secret de votre arme [1] , dites ceci:

AU FILS LE MIEUX...

AU FILS LE MIEUX AIME DU PÈRE COMMUN,
AU FRÈRE-PAUVRE QUI TIENT
LA PLACE DU CHRIST
DANS LES RUES, LES MANSARDES
ET LES HÔPITAUX,
SOUS LES PONTS, DEVANT LES BOULANGERIES,
À LA FOSSE COMMUNE.


      «Notre frère qui êtes sur la terre.

      «Que votre nom pour nous soit un nom sanctifié.

      «Que le moment de votre règne arrive en nous avant notre mort.

      «Ne faisons, vous et nous, qu'une seule volonté, celle de Dieu, «et la terre nous sera comme un Ciel.

      «Soyez bénis pour la joie que nous avons à vous donner «votre pain quotidien.

      «Pardonnez-nous de ne pas reconnaître assez vite notre Dieu «dans votre misère, comme nous vous pardonnons «de ne pas le voir aussitôt dans notre secours.

      «Ne nous laissez pas nous éloigner de vos âmes.

      «Mais que notre commun amour pour Dieu «et notre mutuel amour en Dieu nous délivrent du mal.

      «Ainsi soit-il! … Et pourquoi n'en serait-il pas ainsi?»



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      Peut-être alors, dans l'ombre, croirez-vous entendre cette réponse:

      «Nos bons frères qui êtes sur la terre.

      «Que votre nom nous devienne de plus en plus cher.

      «Que votre secours nous parvienne avant qu'il ne soit trop tard.

      «Ne faisons, vous et nous, qu'une seule volonté, celle de Dieu, «et la terre nous semblera moins loin du Ciel.

      «Soyez bénis pour la joie que nous avons à recevoir de vous «notre pain quotidien.

      «Pardonnez-nous le reproche involontaire de nos peines «comme nous vous pardonnons la raillerie «de votre bien-être.

      «Ne nous laissez pas vous envier jamais.

      «Et que vos bienfaits, comme nos prières, «nous délivrent l'un l'autre de tout mal.

      «Ainsi soit-il! - Et fasse Dieu qu'il n'en soit pas autrement!»



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      Et si vous vous êtes ainsi répondu, comme un murmure d'âme suivra, accompagné par vos anges d'un invisible signe de croix, le signe de croix mystérieux de toute épreuve traversée, le toute oeuvre de réparation opérée:


LE PAUVRE

      Gloire au Père qui prend soin de tous! Gloire au Père qui se penche vers nous! J'ai vu Son Fils bien-aimé qui venait à moi, à travers le présent de mon frère et qui remplissait mon esprit de Son Esprit de Paix.



SON AMI SECOURABLE

      Gloire au Fils qui nous a rendus à notre Père! Gloire au Fils qui nous permet d'être tous frères et d'être Ses frères à Lui! Gloire au Fils dont je vois la lumière dans tes yeux et dont l'Esprit m'a fait sentir la peine dans ta peine!



LES DEUX À LA FOIS

      Gloire au Saint-Esprit qui sans un mot, sans une arrière-pensée jette, en Dieu, nos coeurs, mon frère, l'un vers l'autre. Car c'est le même Esprit qui par une sorte de soupir qu'on ne peut redire crie en chacun de nous vers Dieu: «Mon Père!» et de l'un à l'autre: «Mon Frère», quand nous nous reconnaissons enfin.


TOUS DEUX ENCORE EN SE FRAPPANT LA POITRINE

      Comme cela aurait dû être dès le commencement, mais en tout cas dès maintenant et à jamais et dans les siècles des siècles.


Interviu cu Pierre Hayet

Mgr Ghika au Collège des Bernardins

Memorialul Muzeu Mons. Vladimir Ghika

ABMVG Paris - 17.11.2012

Radio Maria Italia parla di Vladimir Ghika

Monseniorul sub nameti, 02/2012

PARIS, AMBVG, 26 XI 2011

Comemorarea inceputului calvarului Monseniorului cu o expozitie la Catedrala Sf. Iosif din Bucuresti

Arhiepiscopul Ioan Robu a celebrat 67 de ani de viața în "compania" Monseniorului

6 noiembrie 2011, Arhiepiscopul Ioan Robu despre Monseniorul

Conferinta domnului Andrei Brezianu la Montreal

Foto Montreal 3/09/2011

Comemorare mons. Vladimir Ghika

Lansare carte MONSENIORUL

Cuvântul domnului academician Eugen Simion

Cuvântul domnului profesor Neagu Djuvara

Cuvântul doamnei conferenţiar Monica Broşteanu

Cuvântul domnului cercetător Emanuel Cosmovici

Cuvântul doamnei profesor Francisca Băltăceanu

Cuvântul doamnei cercetător Lucia Teodor

Cuvântul ÎPS Ioan Robu, Arhiepiscop-Mitropolit de Bucureşti