ABMVG

L’ASSOCIATION
POUR LA BEATIFICATION
DE MGR VLADIMIR GHIKA

L’Association a pour objet de diffuser par tout moyen de communication la connaissance de la vie et de l’oeuvre de Mgr Ghika, de promouvoir la cause de béatification et de canonisation par l’Eglise catholique de Mgr Vladimir Ghika, d’obtenir des fonds pour la soutenir, de prier et d’oeuvrer pour l’unité des tous les chrétiens.

71, avenue du Général de Gaulle,
92800 Puteaux
tel: 33(0)1 47 17 08 30 ;
E-mail : abmvg.paris@gmail.com


PÈLERINAGE À L’OCCASION DE LA BÉATIFICATION DE MGR VLADIMIR GHIKA À BUCAREST, DU 29 AOÛT AU 1ER SEPTEMBRE 2013

29 août  au 1er septembre
Mgr Vladimir Ghika sera béatifié le 31 août 2013 à Bucarest. Un groupe de pèlerins se constitue depuis Paris.
Programme
1er jour, le jeudi, 29 août 2013, Paris – Bucarest
Vol Air France Paris - Bucarest, AF 1588, départ : 15h25 (aéroport Roissy Charles de Gaulle) – arrivée à Bucarest : 19h15 (aéroport Otopeni).
A l’aéroport de Bucarest le groupe sera accueilli par un guide parlant le français. Transfert de l’aéroport à l’hôtel Novotel, 4*, (Calea Victoriei n° 37 ; tél : +40.21.308.85.14) logement et dîner inclus.
2ème jour, le vendredi, 30 août 2013, à Bucarest
Petit déjeuner, déjeuner et dîner inclus.
Messe à l’église Sacré Cœur, et échange sur le martyre de Mgr V. Ghika.
Visite guidée de Bucarest, sur les pas de Mgr V Ghika et tour de la ville : le centre, les boulevards, quartiers typiques, visite de l’église gréco-catholique St Vasile, visite au centre St Petru et Andrei, églises orthodoxes (la Patriarchie, l’église Stavropoleos), la vieille ville (Curtea Veche).
3ème jour, le samedi, 31 août 2013, à Bucarest
Petit déjeuner à l’hôtel.
11h00 MESSE DE BEATIFICATION DE MGR VLADIMIR GHIKA (transfert aller- retour au lieu de la béatification assuré) Repas organisé, offert par l’archevêché de Bucarest, libre participation aux frais.
Temps libre
Dîner : libre
4ème jour, le dimanche, 1er septembre 2013, Bucarest- Paris
Petit déjeuner à l’hôtel.
Visite du musée V. Ghika à la Cathédrale St Joseph.
Messe d’action de grâce pour la béatification de Mgr Ghika à la Cathédrale St Joseph.
Déjeuner inclus.
Visite du "Musée du village roumain" situé dans un parc au nord de la ville.
Transfert à l’aéroport Otopeni, vol vers Paris, AF 1589, départ : 20h10 – arrivée 22h20 : aéroport Charles de Gaulle.
Services inclus :
- 3 nuits d’hôtel à Bucarest, logement et petit déjeuner buffet
- les déjeuners de vendredi et dimanche
- les diners de jeudi et de vendredi
- transfert aéroport-hôtel-aéroport avec guide
- tour de la ville à Bucarest et les frais d’entrée aux musées
- guide parlant le français
- transfert de l’hôtel aller-retour au lieu de la béatification
Prix total (vol + hôtel, etc) :
- Personne en chambre double : 580€
- Personne en chambre single : 610€
Les prix mentionnés sont valables pour un groupe de minimum 10 participants.
Inscriptions et informations
Date limite d’inscription : 15 juin 2013
Pour plus de détails sur ce pèlerinage et pour s’inscrire, contacter l’Association pour la béatification de Mgr Vladimir Ghika (abmvg.paris@gmail.com) pour plus de renseignements.



PENSEES ET SOUHAITS POUR 2O13

L'Association pour la béatification de Monseigneur Vladimir Ghika remercie toutes les personnes qui ont soutenu sa cause de béatification par leurs prières, activités et initiatives.
En 2013 nous fêterons les 140 ans de la naissance de Vladimir Ghika (né le 25 décembre 1873) et les 90 ans de son ordination (le 7 octobre 1923). Nous souhaitons que l'année 2013 nous apporte aussi l'annonce officielle de sa béatification. Renforçons nos prières pour l'accomplissement de cette espérance.
Nous suggérons que chacun, selon sa sensibilité, choisisse et pratique tout au long de l'année une ou deux vertus vécues par Monseigneur Vladimir Ghika. Par exemple : la générosité, la charité, l'intérêt et la formation continue pour tout ce qui concerne Dieu, la prière, l'adoration du Saint-Sacrement, l'étude biblique, l'amour du prochain, le désir d'accomplir continuellement la volonté de Dieu, de Le faire aimer aussi là où nous habitons ou travaillons.

Bonne et sainte année 2013 !

A.B.M.V.G.

et la version roumaine: 

GÂNDURI SI URARI PENTRU 2013

Asociatia pentru Beatificarea Monseniorului V. Ghika multumeste tuturor persoanelor care au sustinut si sprijina în continuare cauza de beatificare prin rugaciuni, prin diverse activitati si initiative.
În anul 2013 vom sarbatori 140 de ani de la nasterea Monseniorului (25 dec 1873) si 90 de ani de la hirotonirea lui (7 oct 1923). Tot pentru 2013 ne dorim sa primim anuntul oficial al aprobarii de beatificare a Monseniorului. Sa întetim rugaciunile pentru a ni se îndeplini speranta. Sugeram ca fiecare dintre noi, în functie de sensibilitatea personala, sa aleaga si sa practice de-a lungul anului 2013 una-doua virtuti care ne-au impresinonat mai mult din viata Monseniorului V. Ghika. De exemplu: generozitatea, milostivirea, interesul si informarea continua pentru tot ce tine de Dumnezeu, rugaciune, adorarea Preasfântului Sacrament, studiul biblic, dragostea catre aproapele, setea continua de a face voia Parintelui ceresc, de a-L face cunoscut acolo unde locuim sau lucram, etc.
Va dorim un an nou sfânt, binecuvântat, 

LA MULTI ANI ! 

A.B.M.V.G.



MESSE POUR MGR VLADIMIR GHIKA
Chapelle de la Maison d’Ananie, le 17 novembre 2012

INTRODUCTION 
Avec un certain goût du paradoxe, mais en suivant la liturgie, nous célébrons cette messe à la mémoire de Mgr Ghika en même temps que l’Eglise honore une sainte femme, Elisabeth de Hongrie 1207-1231. J’ai trouvé des ressemblances entre ces deux personnages que plusieurs siècles séparent ; c’est sur elles que j’insisterai tout en trouvant en Elisabeth des vertus qui peuvent aussi nous être utiles.

HOMELIE 
La lecture des textes de cette fête ne nous renseignent guère sur la personnalité de sainte Elisabeth de Hongrie, sauf qu’ils nous apprennent qu’elle fut veuve, ce qui n’est pas en soi un état de vie choisi. Elle s’appelle ainsi parce qu’elle est née princesse de Hongrie. A 14 ans, elle épousa le Margrave Louis IV de Thuringe. Elle l’aima d’un grand amour et son époux le lui rendit bien. Nous sommes donc en présence d’un couple profondément chrétien. Nous sommes aussi à l’époque où saint François d’Assise renouvela complètement l’Eglise en épousant Dame pauvreté. Toutes les classes de la société et toute l’Europe occidentale furent touchées par son influence. Louis et Elisabeth furent de ces princes, tout comme sainte Agnès de Bohème, saint Louis, Roi de France et d’autres, qui vécurent en foyer l’idéal franciscain. D’abord, ils s’aimèrent tendrement. Elisabeth était dans tous ses états quand on lui annonçait le retour de son mari, en en faisant une grande fête. Malheureusement, ils ne vécurent pas longtemps ensemble puisque le Margrave mourut en Italie, après 7 ans de mariage alors qu’il partait en croisade et que son épouse attendait leur 3ème enfant. 7ans, ce chiffre rappelle une autre femme, Anne la prophétesse de la Présentation de Jésus au Temple. Veuve, Elisabeth déploya les vertus de pauvreté et des autres qualités qui accompagnaient la charité du Poverello : la joie, la simplicité du cœur, la tendresse pour tous les pauvres et l’extrême modestie au point de ne rien répondre à sa propre famille qui la décriait pour son zèle qu’elle jugeait excessif et indigne de son rang. En effet, elle ne tarda pas à entrer dans le Tiers-Ordre franciscain pour s’adonner, dans un grand esprit de pénitence, au service des pauvres et des malades les plus abandonnés. Tel saint François, elle suivit au plus près le Christ. 
Je ne dirai pas que Mgr Ghika vécut l’idéal franciscain. Mais le point majeur de contact entre lui est Elisabeth de Hongrie est la charité avec une attention, j’allais dire une affection, particulière pour les plus pauvres. Pensez à ce qu’il fit sur les fortifications quand il vivait dans sa cabane près de la Porte de Villejuif, à l’émotion qu’il éprouva quand il fut mis en présence de lépreux, à ce qu’a été son dévouement envers les malades du choléra : c’est miracle qu’il ne l’attrapât pas lui-même. Lui aussi a vécu l’extraordinaire dans les services les plus ordinaires. L’extraordinaire ne tient pas à l’excessif comme s’il fallait vivre des choses excessives pour répondre à sa vocation chrétienne et pour être donné en exemple. L’extraordinaire tient à la force de cette charité qui vient de plus loin que la simple générosité de la personne. L’extraordinaire, c’est la simplicité avec laquelle Mgr Ghika accomplissait toutes choses. L’extra-ordinaire, c’est la logique de la vie dans la charité qui fait que le besoin de l’autre (souvenez-vous de la théologie du besoin) est le motif de l’action. C’est alors que l’amour divin se révèle, transparaît à travers des gestes qui se situent bien au-delà de je ne sais quelle action humanitaire. Pensez à ce qui nous est rapporté de l’action de Vladimir Ghika en prison à l’endroit de ses compagnons d’infortune. 
A chaque époque, il faut des apôtres de la charité au sens le plus authentique du terme. Elisabeth de Hongrie le fut dans le monde qui était le sien. Vladimir Ghika le fut aussi à son époque plus proche de la nôtre que celle d’Elisabeth et devant davantage nous parler. Nous en avons besoin parce que nous avons à relever le défi de la sécularisation de la charité qui se dévalue en action humanitaire, et encore heureux qu’elle existe, parce que, pour beaucoup de gens, l’altruisme leur est étranger. Or, c’est par la charité que nous révélerons le mieux Dieu aux hommes tout simplement parce que c’est le mode qu’il a choisi pour le faire et que c’est son mode d’être. Il est amour. Pour cela, chacun selon son état de vie, marié, célibataire, consacré ou veuf, vivons dans cet amour que Dieu nous porte. 

Monseigneur Philippe BRIZARD




MESSE A LA MEMOIRE DE MGR VLADIMIR GHIKA


În urma cu 60 ani, pe 18 nov 1952, Monseniorul era arestat. El pasea pragul închisorii cu taria pe care numai credinta ti-o poate darui în asemenea momente dramatice. I se ivea o noua ocazie sa spuna : « Fericiti  cei ce-l iubesc pe Dumnezeu deoarece ei nici macar nu se mai întreaba daca sunt fericiti sau nefericiti. »
Asociatia A.B.M.V.G., constituita la Paris în anul 2010, îi invita pe toti prietenii Monseniorului  Vladimir Ghika sa participe la o Liturghie comemorativa concelebrata si prezidata de Mons. Ph. Brizard:
Sâmbata, 17 nov. 2012, ora 10h30
La Maison d’Ananie
20, rue Barbet de Jouy ; code porte 7621 B
75007 PARIS
Liturghia este urmata de prezentarea proiectelor asociatiei pentru perioada 2012-2013. Întâlnirea se va încheia cu un aperitiv.

Cei care nu pot fi prezenti la aceasta reuniune sunt invitati sa ni se alature prin rugaciune.
Sr. Antoneta Vlaicu




MESSE A LA MEMOIRE DE MGR VLADIMIR GHIKA
A l’occasion de l’Assemblée générale de l’association


  Maison d’Ananie, 26 novembre 2011
 
Mgr Philippe BRIZARD, Directeur

INTRODUCTION

Je suis heureux de vous accueillir dans cette Maison d’Ananie dont la mission a toujours été de recevoir ceux qui cherchent la Vérité et qui cheminent vers elle à partir de leur réflexion intellectuelle ou de leur foi, principalement juive. Cette dernière vocation d’accompagner, comme on dit aujourd’hui, les Juifs qui découvrent Jésus comme Christ ou Messie, a été si importante que les directeurs de cette Maison jusqu’à moi étaient tous des prêtres d’origine juive. Je ne le suis pas et ma nomination indique un infléchis-sement de l’activité de la Maison d’Ananie, sans reniement de ce qu’elle a été. Le Cardinal m’a demandé de réfléchir et d’inventer des voies pour vivre avec le Christ, autrement dit pour entretenir la vie chrétienne, chez des personnes qui ne pourront jamais être baptisées tant qu’un empêchement persistera ou chez des divorcés d’un mariage sacramentel ayant contracté un mariage civil. De plus, d’autres champs d’action s’ouvrent, comme celui du catéchuménat des musulmans et l’accompagnement de chrétiens issus de l’islam.

A cela s’ajoutent des activités qui m’engagent davantage qu’elles n’engagent la Maison elle-même, touchant notamment à l’Orient. Vous savez que c’est à cause de mon ouverture à l’Orient chrétien que le Cardinal m’a demandé de suivre notre association qui vise à mieux faire connaître le Prince Vladimir Ghika, orthodoxe devenu catholique sans renier sa racine orthodoxe, prêtre du diocèse de Paris. Je ne reprends pas sa vie. Je souligne seulement qu’il fut arrêté à Bucarest le 18 novembre 1952, (il y a huit jours c’en était le cinquante-neuvième anniversaire) ; il devait mourir en prison moins de deux ans plus tard.

Par sa vie, par son sacerdoce, par sa charité et par sa mort, il fut conformé au Christ. C’est dans le Christ que nous le retrouvons le mieux en appelant de nos vœux la reconnaissance officielle par l’Eglise de l’étonnante réussite de la grâce en cet homme qui a amplifié sa distinction qui provenait de sa haute naissance et de sa fidélité à sa vocation.

HOMELIE (texte du samedi de la 34ème semaine de l’année)

Les lectures de ce dernier jour de l’année liturgique ne sont pas tant effrayantes que toniques. Elles nous font réfléchir sur ce que, à la suite de tant d’hommes et de femmes, Mgr Ghika a vécu en son temps qui n’est autre que le XXème siècle. Ce siècle fut probablement le plus terrible de l’histoire. Et il y a de quoi réfléchir sur notre espérance. Avec ces textes, nous sommes bien sûr dans le style apocalyptique, genre littéraire biblique pour décrire les fins dernières, dans un livre d’espérance, qui nourrit l’espérance quand les temps sont difficiles. L’espérance chrétienne est la certitude que le Seigneur, qui a pris le commandement de l’histoire, la conduit à son achèvement qui n’est pas la catastrophe mais le salut. Mais le Christ en venant sur terre a engagé un combat dont l’heureuse issue pour les fidèles est certaine, mais un combat contre la mort et les forces de la Mort. Sans faire de concordisme, on est fondé à lire ces textes en songeant à ce qu’a été l’ère communiste sur l’Europe centrale, à l’épreuve qu’elle a constituée spécialement pour ceux qui ont voulu témoigner de la vérité et du Christ. L’épreuve est toujours une épreuve de mort ; elle est permise pour que nous fassions la preuve de ce qui nous fait vivre. Tant il est vrai qu’on ne meurt que pour ce qui est notre raison de vivre. Sinon, on perd son âme.

Il est maintes fois arrivé dans l’histoire qu’un peuple, qu’un Etat, aient la prétention d’exercer sa domination sur toutes les parties du monde. Qu’on pense aux Perses, aux Mèdes, à Alexandre et plus précisément à Rome devenue l’Empire romain, exerçant son imperium sur toute la terre connue. Dans ces temps-là, il était surtout question de dominer et d’imposer sa civilisation. Le fait nouveau avec la Révolution de 1917, - et dans une moindre mesure, plus tard, la révolution national-socialiste d’Hitler –  c’est qu’il s’est agi d’une idéologie prétendant créer un homme nouveau pour un monde nouveau à l’avènement duquel il fallait travailler pour gagner enfin la pax communista ou sovietica. De toute façon, dans le passé antique comme dans ce qui s’est passé hier, ces prétentions impériales conduisaient à la guerre et à la mort. L’universel à l’aune des hommes laissés à eux-mêmes tourne au totalitarisme, sème la mort. Comme le disait le cardinal Lustiger quand la raison s’absolutise, elle devient folle. Et c’est en quelque sorte ce que décrit le livre de Daniel. La 4ème bête qui dévore tout, c’est ce pouvoir en folie, folie meurtrière. Dans cette folie meurtrière, un tel pouvoir, un tel imperium, finit par se détruire lui-même mais à quel prix !

La vigilance est la caractéristique des chrétiens qui doivent veiller et discerner ce qui vient. L’Ecriture ne dit pas qu’ils pourront toujours empêcher l’avènement de tels régimes idolâtres. La vigilance consiste certes à crier, à protester quand on voit le mal venir. Mais le mal peut s’abattre comme un filet. Aux chrétiens pris dans la nasse, le Christ dit : continuez de veiller et de prier. La vigilance consiste à croire que l’on vit déjà ce qu’on espère encore, consiste à voir au travers de l’incohérence des événements la réalisation du dessein de Dieu. Les chrétiens ne détiennent pas la vérité de la même manière que les idéologues qui gouvernent dans de tels régimes totalitaires. Si le choc de vérité contre vérité est inévitable, la défense de la vérité ne s’opère pas de la même manière chez l’homme soumis au totalitarisme. Elle consiste avant tout à rendre témoignage au Christ et à servir la recherche de la vérité.

Ce témoignage rendu au Christ qui est la Vérité peut aller jusqu’à la mort imposée par ceux qui prétendent détenir la vérité. Les ennemis de la Vérité croient être vainqueurs en mettant à mort ces témoins gênants. Mais comme le Christ, les témoins sont victorieux à ce moment précis de leur mort parce qu’ils font éclater la Vérité, quand bien même elle ne serait pas immédiatement comprise ou reconnue – ce qui arrivait à chaque fois.

Dans ces situations extrêmes, il y a évidemment mieux à faire que de renoncer à tout, y compris à sa foi. C’est pourtant dans de telles situations qu’on voit le plus de défaillances. Ce n’est vraiment pas pour rien que le Seigneur nous recommande de prier – voyez le Notre Père – pour n’être pas soumis à l’épreuve ou à la tentation. La négation de la vérité et de la pertinence de la foi peut être telle que dans leur désespoir les gens finissent par agir au rebours de toute moralité.

Eh bien, ce sont dans de telles situations qu’il faut des Ghika, des gens qui gardent toute leur foi dans la réalisation du dessein de Dieu pour sauver le monde et qui en vivent. Le Père Ghika a vécu sa foi et son sacerdoce jusqu’au bout avec une grande charité, une infinie patience, vivant selon la miséricorde et le pardon. En effet, la preuve que Dieu nous aime, c’est qu’il fait toujours miséricorde et qu’il accorde toujours son pardon. Je dirais même que la miséricorde et le pardon nous précèdent toujours. C’est précisément ce qui nous permet de vivre ; c’est ce que nous offre le Christ dans la rédemption. Dès lors, le martyr se reconnaît en ce qu’il est capable de pardonner à ses bourreaux. Mgr Vladimir Ghika l’a vécu et ce ne fut pas en vain.

En cette fin d’année liturgique, alors que nous allons entrer en Avent, renouvelons-nous à l’écoute de la Parole de Dieu pour les temps d’épreuve et réconfortons-nous avec l’exemple que nous ont laissé ceux qui nous ont précédés et qui souffrirent des épreuves terribles. Et la victoire du Christ et des chrétiens s’exprime encore une fois dans le pardon. Eux qui ont été déclarés coupables et condamnables expriment aujourd’hui le jugement : le pardon. Car sans pardon, il n’y a pas de salut.

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Antoneta Vlaicu 


Le Compte-rendu du rapport moral de notre 1ère AG depuis la constitution de notre association.


I. Constitution de l’A.B.M.V.G. :

Notre association a été créée en juin 2010. L’association a pour buts de :
- Diffuser par différents moyens de communication la connaissance de la vie, de la spiritualité et de l’œuvre de Mgr. V. Ghika.
- Promouvoir la cause de béatification et de canonisation par l’Eglise catholique de Mgr. V. Ghika.
- D’obtenir des fonds pour soutenir la cause de béatification et de canonisation.
La durée de l’association est illimitée.
Le bureau administratif a choisi à l’unanimité les membres du Conseil d’Administration :
- Président : Francis Daniel de BRIEY
- Vice-Président : Thierry de BRIEY
- Secrétaire : Antoneta VLAICU
- Trésorier : Maria SANDER
- Conseiller ecclésiastique : le Père Postulateur, Francisc UNGUREANU

Le Conseil d’Administration se réunit deux fois par année.
L’association se compose : de membres fondateurs ; de membres d’honneur ; de membres de droit ou membres adhérents (ceux qui versent une cotisation annuelle), de membres sympathisants.


II. Rappel des valeurs de l’association

A l’exemple de celui pour qui nous militons et que nous espérons arriver à imiter, au moins partiellement, notre association encourage un esprit d’œcuménisme, de charité, de respect et surtout de réel amour fraternel vis-à-vis de chaque personne que la Providence met sur notre route.
Souvenons-nous des expressions de Mgr V. Ghika « la théologie du besoin » et « la liturgie du prochain » qui nous révèlent sa manière de concevoir le service au prochain, tout cela pratiqué en totale modestie et union avec le Christ. Chaque fois que Mgr Ghika rencontrait quelqu’un, il avait l’habitude de dire « Que Dieu soit entre toi et moi !» autrement dit : « Que Dieu soit au milieu de nous. »
Il avait la chance que Dieu pour lui était une évidence qu’on ne devait même pas prouvée.
Il nous a laissé des milliers de billets avec ses pensées publiées sous le titre « Pensées pour la suite des jours ». Pour illustrer ce que je viens d’affirmer à propos de son amour vis-à-vis de Dieu et du prochain, je vous rappelle seulement deux de ces pensées sur lesquelles nous nous sommes focalisés lors de nos colloques suivants : - Paris, en octobre 2010 : « Si tu sais mettre Dieu dans tout ce que tu fais, tu le trouveras dans tout ce qui t’arrive. »
- Bruxelles, en juin 2011 : « Pour être parfaites, il faut que les prières deviennent de véritables actions et les actions de véritables prières. »
Il pratiquait une très grande ouverture à tous et à tout. Il était toujours à l’écoute de tous, sans aucune exception. En ayant une confiance illimitée dans la puissance de la grâce, Il œuvrait « non-stop » pour l’unité des chrétiens, de l’Eglise.
Ceux qui ont eu la curiosité et eu l’occasion de lire ses écrits ou divers livres, les témoignages sur lui, se rendent compte que, sans exagérer en quoi que se soit, ils se trouvent devant un être humain hors du commun, d’une totale et parfaite disponibilité et loyauté tant pour l’homme que pour Dieu. Cette fidélité sera scellée dans une geôle de Bucarest par le sceau du martyre.
Nous pouvons ainsi trouver en Mgr Ghika un modèle à suivre dans de nombreux domaines.


III. Le bilan des activités

Depuis la création de l’association nous avons progressé dans la réalisation de cet objectif : faire connaitre la figure lumineuse de Mgr Ghika, grâce aux colloques, aux symposions, aux expositions que nous avons organisés et aux articles publiés. De même nous sommes convaincues que les temps de prière, de messes ont bien épaulés nos actions et nous ont soutenus dans la cause de béatification.
Bien que chaque fois nous ayons présente la même personne et sa vie, nous avons pu chaque fois mettre en évidence des aspects nouveaux et édifiants de la personnalité de Mgr Ghika. Cela n’a pas été trop difficile car rarement on rencontre une personne si complexe que Mgr Ghika.

IV. Conclusions

Sans qu’il dispose des nos moyens de transports modernes et performants, Mgr Ghika à sillonné le monde.
Il recommence à voyager grâce à chacun d’entre nous.
Paris – Rome - Bruxelles – Montréal (qu’il n’avait pas visité de son vivant) – Bucarest sont quelques grandes capitales où les membres de l’association ont organisé des activités autour de la figure lumineuse de Mgr Ghika.
Par notre participation à toute forme de manifestation qui soutient sa cause de béatification, par la diffusion de sa pensée et la pratique de sa spiritualité, nous « l’aidons » à voyager et à évangéliser à notre époque.
Il « voyage » aussi virtuellement grâce à l’internet par chaque information que nous échangeons. Ex : le groupe des pèlerins venus l’année dernière de Bucarest, nous saluent et prient pour nous à ce moment. Ils gardent un souvenir magnifique de notre accueil chaleureux.
Des personnes de plusieurs pays sont en ce moment en union de prières avec nous, vous saluent et attendent le compte-rendu de cette journée.
N’ayons pas peur de nous lancer, de proposer différentes activités, de prier, de soutenir cette belle cause, selon nos possibilités. Chaque compétence, chaque don, chaque idée, chaque coup de main sont les biens venus et indispensables pour la réalisation des choses encore plus belles et diversifiées.


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Daniel de Briey

POURQUOI ET POUR QUI PARLER DE MONSEIGNEUR VLADIMIR GHIKA AUJOURD'HUI


Pourquoi aujourd'hui ?


Parce que son enseignement est important pour notre époque matérialiste, égocentriste et engagée dans une course sans frein au profit rapide.
Les perspectives mirobolantes d'un progrès général de qualité de vie grâce à la seule technique et à la seule poursuite par chacun de ses seuls intérêts ont engendré un monde où le mot “prochain” perd son sens, or nous ne pourront vivre dans une société juste, pacifique et fraternelle qu'en redonnant tout son sens et tout son attrait à ce mot de “prochain” et la spiritualité de Mgr Ghika d'articule justement sur l'importance du “prochain”.

Pour qui aujourd'hui ?

Pour tous ceux qui s'intéressent – et ils sont nombreux – à la personnalité exceptionnelle et à l'action de Monseigneur Vladimir Ghika, mais plus généralement et au-delà, pour tous ceux qui s'intéressent à la force agissante de la Vérité et de la Charité telles qu'il les a incarnées, face aux totalitarismes bien sûr, mais aussi déjà, face aux égoïsmes et aux indifférences engendrés par des sociétés où seule compte l'accumulation par chacun du plus grand nombre de biens matériels. Je vais préciser un peu ces deux points.

Qu'en est-il de la Vérité aujourd'hui

Nous vivons une époque de relativisme général où chacun se trouve le droit de tout faire tant qu'il n'a pas d'ennuis, et la vérité avec un grand V devient un mot sans signification. On entend souvent : “Chacun fait ce qu'il veut, à chacun de gérer ses propres problèmes, tant que je ne suis pas concerné dans mon confort habituel, je ne veux pas le savoir”.
A cela il faut ajouter un certain discrédit des religions, propagé par les médias, des religions jugées responsables d'obscurantisme et de conflits religieux. Or leur vrai message est une recherche du sens de la vie humaine, mais trop souvent des hommes en ont fait un moyen de justifier leur domination sur d'autres au nom d'une prétendue supériorité.
C'est dans le respect et l'accueil de l'autre et dans le dialogue que se dévoile la vérité, elle est dans ce partage d'amitié et d'intérêt pour l'autre. La Vérité avec un grand V demande à être servie, mais nous ne pouvons nous en servir.

La Charité aujourd'hui

La charité c'est bien plus que l'attention et l'intérêt pour l'autre. Mais aujourd'hui elle est souvent vue comme de la condescendance envers l'autre, elle a plutôt mauvaise presse, particulièrement dans un pays comme la France où la vision marxiste des choses s'est fort répandue dans les universités. On méprise donc la charité, mais on vante la solidarité imposée par l'Etat. Or une telle solidarité qui est institutionnelle, sans vraie adhésion de chacun donc sans charité, reste aussi purement formelle. Les gens continuent de s'ignorer. De fait charité et solidarité s'impliquent mutuellement. Cela ne signifie pas bien sûr que l'Etat n'ait pas un rôle à jouer pour diminuer ce qu'on appelle l'exclusion, mais hors la charité il n'y a pas de joie de vivre ensemble.
Enfin la dignité de la personne humaine, dramatiquement bafouée dans les totalitarismes du XXe siècle, reste encore aujourd'hui très souvent bafouée. Si l'autre ne m'intéresse que dans la mesure où il peut m'être utile, pourquoi pas le trafic d'organes aux dépens des plus pauvres, déjà l'embryon est considéré comme un produit utilisable.
Ces considérations peuvent guider les actions futures de l'ABMVG pour faire connaître l'intérêt et l'importance du message de Monseigneur Ghika pour les hommes d'aujourd'hui.
On peut comme on l'a fait jusqu'à maintenat présenter sa vie, sa spiritualité et son oeuvre. Il faut pour cela trouver de lieux, des villes, où ces sujets rencontrent un intérêt suffisant.
Mais pour aller au delà des pays francophones il faut des relais sur place et trouver des publications dans la langue du pays. Or les personnes qui se sont penchées sur la vie et l'oeuvre de Monseigneur Ghika sont essentiellement de culture roumaine et française, et les livres et publications disponibles, tout comme les écrits de Monseigneur Ghika lui-même sont surtout en langue française qui était comme sa langue maternelle.
Pour renouveler l'intérêt dans des villes comme Paris, Bruxelles ou Montréal où ont déjà eu lieu des conférences sur Monseigneur Ghika on peut aussi envisager de présenter Monseigneur Ghika avec d'autres grands serviteurs du Christ au XXe siècle afin de mieux illustrer des thèmes communs ou complémentaires de leur action chrétienne.
Je crois volontiers que cette voie est très intéressante.
Maintenant c'est à vous de présenter des idées pour l'avenir de notre action, à vous de faire des suggestions.

Interviu cu Pierre Hayet

Mgr Ghika au Collège des Bernardins

Memorialul Muzeu Mons. Vladimir Ghika

ABMVG Paris - 17.11.2012

Radio Maria Italia parla di Vladimir Ghika

Monseniorul sub nameti, 02/2012

PARIS, AMBVG, 26 XI 2011

Comemorarea inceputului calvarului Monseniorului cu o expozitie la Catedrala Sf. Iosif din Bucuresti

Arhiepiscopul Ioan Robu a celebrat 67 de ani de viața în "compania" Monseniorului

6 noiembrie 2011, Arhiepiscopul Ioan Robu despre Monseniorul

Conferinta domnului Andrei Brezianu la Montreal

Foto Montreal 3/09/2011

Comemorare mons. Vladimir Ghika

Lansare carte MONSENIORUL

Cuvântul domnului academician Eugen Simion

Cuvântul domnului profesor Neagu Djuvara

Cuvântul doamnei conferenţiar Monica Broşteanu

Cuvântul domnului cercetător Emanuel Cosmovici

Cuvântul doamnei profesor Francisca Băltăceanu

Cuvântul doamnei cercetător Lucia Teodor

Cuvântul ÎPS Ioan Robu, Arhiepiscop-Mitropolit de Bucureşti