Michel PRAT, oblat bénédictin
Monseigneur Vladimir Ghika, dans son livre “Pensées pour la suite des jours” - page 32 Ed. Beauchesne - a écrit: “Celui qui aime le plus est celui qui aime le mieux; et celui qui aime le mieux, c’est, en un sens et en fait, celui qui aime le plus.”
En Jn13,22 il est question du disciple que Jésus aimait: Jean est contre la poitrine de Jésus (enn to kolpo), dans le sein de Jésus. Dans “que Jésus aimait”, on a le verbe égapa que l’on retrouve après la résurrection lorsque Jésus demande à trois reprises à Pierre s’il l’aime.
L’expression “dans le sein de” se retrouve en ~ Jn1,18 “dans le sein du Père” (eis ton kolpon). L’expression énigmatique “le disciple que Jésus aimait” se retrouve en Jn19,26 (Jésus et sa mère); 20,2 (Le tombeau trouvé vide); 21,7 (Apparition au lac de Tibériade). Le verbe utilisé est soit agapéo ou philéo.
Le disciple Jean a une place privilégiée par rapport aux autres disciples avec Jésus parce que Jésus aime plus particulièrement Jean. Et aussi Pierre, par le triple questionnement de Jésus au chapitre 21, a une place privilégiée par rapport aux autres disciples avec Jésus en ce qui concerne le sens de “aimer, chérir, avoir de l’affection pour, aimer plus, aimer mieux.
Que ce soit pour Jean ou pour Pierre, on aboutit à la conclusion de l’hymne à la charité de 1Co13,13: “Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité.”
A SUIVRE...
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